L’incroyable pouvoir des animaux sur les enfants

28 août 2017

Ils les apaisent, diminuent leur niveau de stress, et les aideraient même à lutter contre l’obésité. Les animaux de compagnie, plus particulièrement les chiens s’avèrent être de précieux alliés pour nos enfants. Notamment en cette période de rentrée scolaire potentiellement angoissante. D’où l’importance de bien protéger la santé de nos animaux pour préserver celle de nos enfants !

Les animaux de compagnie – en particulier les chats et les chiens – possèdent des pouvoirs insoupçonnés pour le bien-être des enfants. Exemple avec le stress. Une étude réalisée par l’Université de Floride s’est intéressée au niveau de cortisol – l’hormone du stress – chez des enfants de 7 à 12 ans soumis à des tests stressants. A savoir s’exprimer en public ou résoudre des problèmes de mathématiques. Il en ressort qu’en présence d’un chien, les enfants affichaient une nette baisse de leur stress.

Plus surprenant, selon des travaux canadiens, le fait d’être exposé dès son plus jeune âge à des bêtes à poils réduirait les risques d’obésité et d’allergie à l’âge adulte. Ce n’est pas tout, les chiens de manière générale permettent de mieux gérer les phénomènes d’hyperactivité. « L’animal est à la fois compagnon de jeu, confident et régulateur des émotions » précise très justement François Beiger dans son ouvrage « L’Enfant et la médiation animale ». « Il va entraîner le rire par son comportement et sa complicité avec l’enfant. Ces comportements joyeux vont l’encourager à la bonne humeur. »

Protéger vos animaux, c’est aussi protéger vos enfants

Pour préserver ce lien précieux, il est indispensable de veiller à la santé de nos animaux de compagnie. Comme l’explique Jacques Guillot, professeur de Parasitologie et de maladies parasitaires à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, « certains agents pathogènes d’origine animale peuvent en effet se transmettre aux hommes et donc aux plus jeunes. Il est recommandé de vermifuger chiots, chatons et animaux adultes contre les parasites internes. Il faut aussi respecter des règles d’hygiène (ne pas se laisser lécher le visage, ne pas porter les mains à la bouche après avoir joué avec un animal, ne pas dormir avec un chien ou un chat !). L’objectif, c’est d’éviter la transmission à l’homme de pathogènes responsables de maladies comme la toxocarose, l’échinococcose ou la tristement célèbre toxoplasmose (à partir du chat uniquement). Les propriétaires de chiens et de chats doivent y veiller et s’informer auprès de leurs vétérinaires. »

Par ailleurs, l’été, les animaux gambadent plus que d’habitude et risquent d’être colonisés par des puces, des tiques, des aoûtats. Pour les en débarrasser, « il existe des produits efficaces soit en prévention, soit en traitement », explique le Pr Guillot. Ils peuvent également être infestés par des champignons microscopiques à l’origine de la teigne. « Or cette dermatose est transmissible à l’homme et plus particulièrement aux enfants ».

« Il y a une réelle nécessité d’informer le grand public car il n’est pas toujours conscient du risque pour la santé humaine en lien avec les parasites », termine le Pr Guillot.

Un site internet grand public parasiteparty.com, élaboré par Boehringer Ingelheim, apporte des informations complémentaires et permet en six questions d’évaluer le risque parasitaire pour son animal. En effet, ce laboratoire mène auprès du grand public de nombreuses actions d’information, pour une sensibilisation à une approche préventive globale, puces, tiques et vers.

Vous retrouverez également des conseils sur le site de l’association ESCCAP France (European Scientific Counsel Companion Animal Parasites).

Pour plus d’informations :

  • Source : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/sode.12203/full - https://microbiomejournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s40168-017-0254-x - L’enfant et la médiation animale, de François Beiger, Editions Dunod - Interview du Pr Jacques Guillot, 21 juillet 2017

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon

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