Mais à quoi sert donc notre cerveau ?

26 novembre 2007

Einstein avait-il raison de dire que l’on n’utilise que 10% des capacités de notre cerveau ? Pourquoi la maladie d’Alzheimer fait-elle perdre la mémoire ? Pour le savoir, lisez A quoi sert notre cerveau ?, un ouvrage qui répond très simplement à 64 questions parfois compliquées que l’on se pose sur cet organe si particulier.

L’auteur, Nicolas Chevassus-au-Louis, est à la fois docteur en biologie du vieillissement et journaliste scientifique. Il insiste d’emblée, sur la façon dont l’imagerie cérébrale – et notamment l’IRM– a révolutionné la neurobiologie. Grâce à elle, il est désormais possible de « voir » l’intérieur du cerveau sans avoir à l’ouvrir. Or jusqu’au début du XXème siècle, le seul moyen d’étudier son fonctionnement était l’examen après autopsie.

« Notre cerveau est un organe extraordinairement malléable, qui se réorganise en permanence en fonction des influences extérieures » souligne l’auteur. C’est d’ailleurs cette « plasticité » -comme disent les neurobiologistes- qui explique les importantes « capacités d’apprentissage des enfants » ou encore les « possibilités de récupérer des fonctions perdues après un accident cérébral ». Pour en savoir davantage, A quoi sert notre cerveau ?, Spécifique Editions, 11 pages, 9,80 euros.

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