Mal de gorge: apprenez à limiter les dégâts

17 octobre 1999

Qu’il s’agisse d’une laryngite ou d’une pharyngite, un mal de gorge négligé peut faire le lit d’une angine. Laquelle doit être prise très au sérieux en raison des risques de complications rénales ou articulaires! Puisque l’automne est là, autant apprendre à s’y reconnaître et à réagir vite et à bon escient. Comme son nom l’indique, une laryngite est une inflammation du larynx. Elle se traduit par une brûlure à l’inspiration et une difficulté à la déglutition. La voix est rauque. Parfois même l’inflammation peut se traduire par une extinction de voix. Quant à la pharyngite, elle peut revêtir des formes variées: de simples démangeaisons dans la gorge jusqu’à une déglutition difficile et, parfois, la sensation que les oreilles sont « prises. » L’existence de fièvre montre qu’un virus ou une bactérie sont en cause: la consultation d’un médecin devient nécessaire faute de quoi le malade risque une angine rouge – virale – ou blanche – d’origine bactérienne -.

Toutefois, si l’inflammation originelle est simplement provoquée par un refroidissement, un séjour dans une ambiance humide ou enfumée, il est tout à fait possible d’enrayer le processus avant d’en arriver à ce stade. Un bactéricide simple et un antitussif font généralement l’affaire. Vous pouvez utiliser un sirop, des pastilles ou, mieux encore, des médicaments sous forme de gommes: vous aurez moins tendance à les avaler « tout rond » ou à les croquer, favorisant ainsi une meilleure observance.

  • Source : Ophtalmic Epidemiology, 1999, 6 : 171-180

Aller à la barre d’outils