Maladie d’Alzheimer: une maladie qui concerne aussi l’entourage

16 avril 1999

Parce qu’elle n’est toujours pas répertoriée parmi les 30 «affections de longue durée » (ou ALD) reconnues par la Sécurité Sociale, la Maladie d’Alzheimer demande aux familles un effort qui représenterait pratiquement 50% des 30 milliards de francs de dépenses occasionnées chaque année par cette affection et ses conséquences: aides au domicile, hébergement en institution, soins spécialisés.

Elle commence toujours par des troubles de la mémoire et du comportement, épisodiques puis plus rapprochés. Le malade peut rester une heure sans reconnaître ses enfants puis redevenir normal… jusqu’à la crise suivante. La prise en charge médicale doit être aussi précoce que possible.

Le médecin de famille est souvent le premier alerté par l’entourage. Il va évaluer les troubles et, le cas échéant, s’adresser à un spécialiste pour décider si un traitement spécifique peut être mis en œuvre. Par la suite il orientera la famille dans ses démarches: professionnels pour les soins infirmiers et la kinésithérapie, recours à la mairie pour une aide-ménagère qui permettra le maintien à domicile.

Accueil, information, groupes d’entraide psychologique, formation des personnels soignants, tous ces moyens permettent aux malades et à leurs familles d’être le mieux soutenus même si les nouveaux traitements – les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase – permettent souvent d’enrayer le processus de la maladie et, parfois, de restaurer l’autonomie du malade.

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