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Le Pr Xiang Gao et son équipe de la Harvard School of Public Health près de Boston, ont travaillé à partir d’un questionnaire portant sur les habitudes alimentaires de la cohorte. Ils ont ensuite mis au point un modèle mathématique pour calculer très précisément la quantité de flavonoïdes consommés. Ces antioxydants sont en effet bien connus pour leur efficacité contre les radicaux libres, et sont présents en grandes quantités dans les baies.
Il ressort de ce travail que tous les flavonoïdes ne se valent pas ! Quand les auteurs ont pris en compte ces derniers en général, ils ont certes observé une baisse importante (de -40%) du risque de maladie de Parkinson. Mais seulement chez les hommes.
En revanche, dès lors qu’ils ont ciblé leurs recherches sur l’anthocyanine, un flavonoïde particulier présent dans toutes les baies, le bénéfice s’est avéré identique pour les deux sexes. « Selon nos travaux, ce flavonoïde semble bel et bien avoir un effet protecteur au niveau cérébral », conclut Xiang Gao.
Source : American Academy of Neurology, 13 février 2011
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