Maladie du ver de Guinée : un ultime effort avant l’éradication…

27 février 2004

Egalement appelée dracunculose, la maladie du ver de Guinée tue encore 35 000 personnes chaque année dans le monde. Pourtant l’éradication de cette parasitose, qui faisait 100 fois plus de victimes il y a moins de 20 ans, semble proche.

Le Dr Lee Jong-wook, Directeur général de l’OMS, vient de se rendre au Ghana où sont concentrés plus d’un quart des cas restants. Il y était accompagné de responsables de l’UNICEF et de… Jimmy Carter. Car l’ancien Président des Etats-Unis et Prix Nobel de la Paix 2002, préside également le Carter Center qui soutient activement différents programmes d’action sanitaire dans les pays en développement.

L’objectif de cette visite était d’inciter les dirigeants du pays à mener à bien l’éradication de la maladie du ver de Guinée. Comme l’a souligné le Dr Lee, ” les stratégies d’éradication appliquées par tous les pays d’endémie sont centrées sur trois mesures principales : salubrité de l’approvisionnement en eau, prise en charge efficaces des cas et éducation sanitaire “. Car la maladie affecte les personnes qui boivent de l’eau stagnante contaminée par des puces microscopiques. Lesquelles véhiculent des larves susceptibles de se développer ensuite dans l’abdomen où elles atteignent parfois… 1 mètre de long ! Elles migrent ensuite dans l’organisme, avant de former des kystes sous-cutanés d’où parfois, elles émergent ! D’après l’UNICEF, au Ghana quatre cas sur dix concernent des enfants.

  • Source : OMS, février 2004

Destination Santé
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