Maladies cardiovasculaires : le Tai chi, bon pour le moral
15 juin 2020
Plusieurs études ont déjà montré l’intérêt du Tai chi pour l’équilibre et la mobilité. Les bienfaits de cette pratique vont bien plus loin. Elle réduit le stress et l’anxiété et améliore la qualité de vie des patients souffrant de maladies cardiovasculaires.
Le Tai chi est une discipline accessible à tous les âges et quelle que soit la condition physique. Cet art martial ancestral consiste à tenir des postures relaxantes tout en respirant profondément. Parmi ses bienfaits largement reconnus, le Tai chi développe l’équilibre et la mobilité. Relaxant, il est également bénéfique pour le système cardiovasculaire.
Une étude américaine vient ajouter un bienfait à cette liste en montrant que cette pratique réduit aussi le stress et l’anxiété des patients ayant souffert d’un accident cardiovasculaire ou vivant avec une maladie cardiovasculaire. Une bonne nouvelle au regard de la forte incidence des symptômes dépressifs dans cette population.
Meilleure qualité de vie physique et psychologique
Le Dr Ruth Taylor-Piliae de la University of Arizona a passé en revue plusieurs études menées au cours des 10 dernières années portant sur l’effet du Tai chi sur le bien-être psychologique de l’adulte d’une maladie coronarienne, d’insuffisance cardiaque, d’hypertension ou ayant subi un AVC. Au total, 1 853 patients âgés en moyenne de 66 ans ont été suivis.
Résultats, la pratique du Tai chi s’est révélée globalement associée à moins de troubles psychologiques chez les participants. Elle a également été liée à une réduction du risque de dépression. Enfin, l’étude montre que cette discipline est associée à une meilleure qualité de vie, physique et psychologique. Les patients se sentaient mieux, avaient une vie sociale plus développée et leurs activités étaient plus nombreuses.
A noter : l’autrice recommande de ne pas débuter le Tai chi sur internet au risque de prendre des postures néfastes provoquant des douleurs du genou notamment.
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Source : European Society of Cardiology, 8 juin 2020
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Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet