Maladies non-transmissibles : la prévention, ça marche !

12 juin 2002

Selon l’OMS, 80% des maladies coronariennes et 90% des diabètes de type 2 pourraient être évités. Simplement en changeant notre mode de vie. Près d’un cancer sur trois pourrait l’être également, en favorisant une alimentation plus saine et un meilleur contrôle du poids corporel, sans oublier de pratiquer une activité physique suffisante. Les exemples ne manquent pas.

En Finlande, le taux de mortalité coronarienne parmi les 35-64 ans a diminué de pratiquement 70% au cours des 25 dernières années. Or de source officielle, ce résultat serait imputable – pour plus de moitié- au changement survenu dans les habitudes alimentaires des Finlandais. Il est vrai qu’il y a 25 ans aussi, la Finlande a mis en place un programme national de prévention cardio-vasculaire entièrement centré sur la modification des comportements alimentaires…

En Pologne, une réforme complète dans la consommation des graisses alimentaires a permis de faire reculer de 20% la mortalité due aux maladies coronariennes. Et à Singapour, la mise en place de programmes comparables a entraîné une baisse des morts prématurées imputables aux maladies non-transmissibles : diabète, obésité, athérosclérose… C’est clair : la prévention donne des résultats spectaculaires. Si toutefois les autorités s’en donnent les moyens.

Les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de mortalité en France: 29% chez l’homme et 36% chez la femme. Le paradoxe français, c’est peut-être bien que nous n’ayons pas encore complètement mesuré à quel point nous sommes concernés par cette menace, nous aussi…

  • Source : OMS, 55ième assemblée mondiale de la Santé, A55/16

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