











Le MAM se manifeste par des maux de tête, des troubles digestifs, une fatigue intense accompagnés d’insomnie. Signe révélateur : ces symptômes disparaissent à la descente. Mais en les ignorant, un grimpeur s’expose à un mal gravissime : l’œdème pulmonaire de haute Altitude (OPHA).
Comme le rappelle le Dr John B. West, Rédacteur en chef de la revue spécialisée High Altitude Medicine and Biology et professeur de médecine à l’Université de Californie de San Diego : « une excellente préparation physique n’est pas forcément synonyme de succès ». La championne de tennis Martina Navratilova par exemple, a été victime début décembre d’un OPHA. A la tête d’une équipe de randonneurs, elle a dû interrompre l’ascension du Kilimandjaro, au Kenya. Au final, elle est restée sous surveillance plusieurs jours à l’hôpital de Nairobi.
Selon les spécialistes de la haute montagne, la meilleure prévention repose sur une acclimatation progressive. Le Dr West rappelle ainsi qu’au-delà de 3 000 mètres, « les randonneurs ne devraient pas dormir le soir à une altitude supérieure de plus de 300 mètres à celle de la nuit précédente ». La montée doit donc s’effectuer très progressivement. Un dernier conseil : « reposez-vous durant 24 heures, tous les 2 à 3 jours ». En d’autres termes, ne soyez pas trop pressés de gagner le sommet…
Source : High Altitude Medecine and Biology, décembre 2010
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