Manger fréquemment des fruits permet d’éloigner la dépression
12 août 2022
Selon une nouvelle étude, manger fréquemment des fruits (mais pas forcément beaucoup) permettrait de se sentir mieux psychologiquement. A contrario, ceux qui préfèrent les collations salées, comme les chips, sont plus enclins à présenter des symptômes dépressifs.
Si l’on sait, de façon générale, que les fruits et légumes sont bons pour la santé, peu d’études se sont intéressées à l’impact sur notre santé mentale de ces produits pris séparément. Des scientifiques de l’Université Aston de Birmingham, se sont donc penchés plus spécifiquement sur l’effet des fruits sur notre humeur. Ils ont donc interrogé 428 adultes de tout le Royaume-Uni sur leur consommation de fruits, de collations sucrées et salées. Puis les ont soumis à des tests psychologiques.
Résultat : plus les personnes mangeaient souvent des fruits, plus elles obtenaient un score bas pour ce qui est de la dépression et un score élevé pour le bien-être mental. Et ce indépendamment de la quantité globale de fruits consommés. En clair, manger souvent des fruits, oui, mais pas nécessairement beaucoup.
En revanche, celles et ceux qui grignotaient fréquemment des aliments salés pauvres en nutriments (comme les chips) étaient plus susceptibles d’éprouver ce que les auteurs appellent des « failles mentales quotidiennes » (comme le fait d’oublier ses clés…) ou encore des symptômes d’anxiété, de stress, de dépression… Cependant, les auteurs n’ont pas effectué ce type d’observations pour les collations sucrées.
« Les fruits et les légumes sont riches en antioxydants, en fibres et en micronutriments essentiels qui favorisent un fonctionnement cérébral optimal », rappellent les auteurs. « Mais ces nutriments peuvent être perdus pendant la cuisson. Comme nous sommes plus susceptibles de manger des fruits crus, cela pourrait potentiellement expliquer leur plus grande influence sur notre santé psychologique. »
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Source : College of Health and Life Sciences, Aston University
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Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet