Marathon : pas de place pour l’improvisation

22 avril 2022

Participer à un marathon ne se décide pas sur un coup de tête. « Monter » sur la distance mythique de 42,195 km nécessite une approche structurée, histoire d’éviter blessures et autres désillusions.

Dans son ouvrage-référence intitulé Running, du jogging au marathon, l’auteur Michel Delore décrit quatre conditions sine qua non à remplir avant de s’inscrire sur un marathon :

– Première condition évidente : en avoir réellement envie ;

– Ensuite, s’appuyer sur un entraînement consistant, sur la base d’une pratique régulière d’au moins un an ;

– Pouvoir courir au moins trois fois par semaine ;

– Et bien entendu, prendre le départ avec la ferme intention de terminer l’épreuve.

Sans surprise, être en mesure de courir plus de 42 kilomètres nécessite une préparation aussi longue que méthodique. Et tout part d’un bon état de santé, vérifié par un examen médical approfondi, comprenant le cas échéant un test d’effort. Donc en premier lieu, il s’agit d’informer son médecin de cette ambition marathonienne.

Sommeil, alimentation…

Une fois le feu vert médical obtenu, place à la préparation spécifique. Dans les magazines ou sur les sites internet de course à pied, il existe de nombreux plans dit « marathon ». Ils sont basés sur le temps que vous visez : par exemple 3h30, 4h ou 4h30 etc. Ces documents vous indiquent le nombre de séances à réaliser par semaine – trois au minimum – et surtout leur contenu, en termes de variations de vitesses et de durée. Il vous sera aussi recommandé de participer à quelques courses telles que des 10 km ou un semi-marathon, durant cette période de préparation qui s’étale généralement sur trois mois.

L’objectif est de trouver un rythme de course régulier et d’aider ainsi votre organisme à absorber la distance le jour J. Et au-delà, cette approche méthodique vous fera monter en puissance de façon progressive et limitera les risques de blessure. De la même façon, un marathon est aussi une affaire de (bon) matériel, notamment au niveau des chaussures et des chaussettes. Sur ce plan, n’hésitez pas à demander l’avis d’un vendeur spécialisé. Enfin, cette préparation devra aussi intégrer un sommeil régulier et une alimentation variée, riche en vitamines. Puis, les jours précédents l’épreuve, en sucres lents. Ces derniers constitueront votre carburant le jour J.

  • Source : Running, du jogging au marathon, de Michel Delore. Amphora Editeur.

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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