











Les produits supposés faire diminuer notre taux de mauvais cholestérol s’affichent désormais dans la presse grand public. Des publicités fleurissent ici et là. Elles s’attirent les foudres de l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé.
Pour vanter les bienfaits de sa margarine Fruit d’Or et rappelant son partenariat avec l’assureur MAAF, le numéro 1 mondial de l’agro-alimentaire Unilever, se réclame des recommandations de l’AFSSaPS concernant les patients dyslipidémiques. Un procédé peu goûté de l’Agence, qui dans un communiqué diffusé lundi matin a dénoncé “un usage détourné de (ses) recommandations” !
L’assureur et le groupe anglo-néerlandais ont tenté de “récupérer” un allié de poids. Mais celui-ci, qui n’avait pas été consulté, se rebiffe. L’AFSSaPS souligne ainsi “que la prise en charge de la réduction du taux de cholestérol nécessite un avis médical et qu’elle s’appuie en premier lieu sur un régime alimentaire adapté et sur une bonne hygiène de vie“. Pas uniquement sur la consommation quotidienne de margarines dont les bénéfices d’ailleurs, laissent sceptiques bien des spécialistes qui ne manquent pas d’insister sur les effets secondaires éventuels de ces produits.
L’Agence souligne par ailleurs que “l’utilisation d’aliments enrichis en stérols végétaux ne constitue qu’un des aspects de la limitation du cholestérol alimentaire.” Laquelle en effet repose sur 3 autres axes :
Source : AFSSaPS, 6 février 2006
Source : INPES, 31 janvier 2006
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