Mariez vous, vous n’en mourrez pas !

31 janvier 2011

Les relations qui durent, c’est bon pour la santé. C’est l’avis de britanniques, qui expliquent dans un récent éditorial du British Medical Journal, que l’amour au long cours augmente l’espérance de vie. Une appréciation toutefois, soumise à conditions…

David et John Gallacher sont l’un et l’autre, étudiants à l’Université de Cardiff au Pays de Galles. Et soulignent-ils, « les personnes mariées vivent plus longtemps que les célibataires. Les relations stables bénéficient à la santé mentale – chez les femmes – et à la forme physique – pour les hommes ».

La femme serait donc bien l’avenir de l’homme

Il semblerait bien selon les auteurs, que la santé physique des messieurs soit améliorée… par l’influence de leur moitié sur leur hygiène de vie. Les hommes en effet, semblent multiplier les efforts pour ne pas déplaire à leur chère et tendre. Les femmes de leur côté, s’épanouiraient dans une relation à l’avenir radieux.

Quelques bémols

En s’appuyant sur des études antérieures, les auteurs précisent toutefois que la tranquillité du fleuve amoureux peut parfois connaître des remous. Ainsi, les amours d’adolescence qui perdurent seraient davantage porteuses de troubles dépressifs.

Comme il est parfois préférable d’être seul que mal accompagné, on ne sera pas surpris d’apprendre que les célibataires ont souvent une meilleure santé psychologique que les couples aux relations tendues…

Enfin les divorcés – en raison semble-t-il du stress de la rupture – et les Don Juan qui multiplient les conquêtes, auraient une espérance de vie réduite. Que penser alors d’Elisabeth Taylor qui, à près de 80 ans, s’apprêterait à convoler pour… la neuvième fois ?

Quel scoop !

Le mariage serait donc bénéfique si – et seulement si – la relation est idyllique. Il deviendrait en revanche « nocif » à partir du moment où les assiettes voleraient trop souvent en éclats. Les auteurs en concluent que « si les défaillances dans une relation peuvent nuire à la santé, ce n’est pas une raison pour ne pas se mettre en couple. Mieux vaut donc tenter l’expérience. Fut-elle mauvaise… ».

  • Source : BMJ, 27 janvier 2011

Destination Santé
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