Martinique : l’épidémie de zika officiellement terminée
14 octobre 2016
nechaevkon/Shutterstock.com
Le préfet de Martinique vient d’annoncer la fin de l’épidémie de zika en Martinique. Et ce même si le virus circule toujours. En Guadeloupe, à Saint-Barthélemy et à Saint Martin en revanche, le nombre de cas déclarés par semaine reste légèrement au-dessus du seuil épidémique.
En Martinique donc, seuls 90 nouveaux malades ont été recensés du 26 septembre au 2 octobre. Bien loin des 1140 cas hebdomadaires enregistrés lors du pic épidémique entre le 30 mai et le 5 juin.
« Ces chiffres encourageants représentent une étape importante dans l’effort des autorités sanitaires locales pour gagner la bataille contre le zika », indique la Direction générale de la Santé (DGS). « La mobilisation des professionnels de santé et de la population locale, la surveillance, les moyens de diagnostic en laboratoire, la communication à propos des risques, ainsi que les mesures de lutte contre l’infection ont permis d’endiguer progressivement l’épidémie. »
Pour mémoire, depuis les deux premiers cas autochtones confirmés en Guyane et en Martinique le 19 décembre 2015, près de 80 000 personnes présentant des symptômes du zika ont été recensées dans les départements français d’Amérique.
L’infection a été confirmée biologiquement chez 533 femmes enceintes en Martinique, 1 105 en Guyane et 549 en Guadeloupe.
La lutte continue
La DGS rappelle que le passage sous le seuil épidémique « ne signifie pas que la circulation du virus zika s’est arrêtée. La vigilance est donc toujours nécessaire, notamment pour les personnes à risque comme les femmes enceintes ».
Les autorités sanitaires recommandent donc de maintenir les mesures de protection contre les piqûres de moustique. Outre les vêtements couvrants, il s’agit d’utiliser des produits répulsifs adaptés et de protéger les berceaux et poussettes par des moustiquaires. De même, les mesures de protection collective (élimination des gites larvaires, protection de l’habitat…) doivent être appliquées scrupuleusement.
-
Source : Direction générale de la Santé, 13 octobre 2016
-
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon