Médecine ou tourisme ? La thalasso de grand’papa a bien changé…

21 août 2001

Truc de vieux, machin pour bonnes femmes, pseudo médecine pour riches, oisifs ou hommes d’affaires surmenés…
La thalassothérapie traîne un cortège d’idées reçues, largement compensé par la reconnaissance de ses bienfaits. Ce qui, d’ailleurs, explique son développement constant…

Il est vrai que cette centenaire a su se transformer en une discipline moderne. Elle s’est structurée, avec des indications médicales précises. Lesquelles, en fonction des climats et des techniques de soins, doivent faire choisir des lieux de cure différents. Par ailleurs, si la mer le soleil et les vents revêtent un charme réel, ils agissent aussi comme des médicaments actifs. Ils ont aussi leurs inconvénients et la thalassothérapie comporte… des contre-indications.

Evitez d’y recourir en cas d’allergie prouvée à l’iode ou de troubles de la thyroïde, de problèmes articulaires aigus ou de maladies en phase évolutive : état infectieux, maladie cardio-vasculaire décompensée, dermatose aiguë. En revanche, une cure bien menée permettra une remise en route progressive, efficace et contrôlée après une alerte cardiaque.

A l’approche de la ménopause elle vous donnera les moyens de mettre en place une stratégie de prévention de l’ostéoporose – hygiène alimentaire, activité physique – et de remise en jambes. A propos de jambes d’ailleurs, la maladie veineuse représente une indication de la thalassothérapie, comme les troubles ostéoarticulaires dont la rééducation bénéficie de la portance de l’eau de mer et d’une kiné-balnéothérapie bien encadrée.

  • Source : CNCT, 6 décembre 2002

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