











Accueil » Archives » Médecines parallèles: une influence grandissant mais une évaluation toujours aussi pauvre
Le recours aux médecines parallèles varie considérablement, de 9% à 65% selon les pays et même à lintérieur de différents pays en fonctions des couches de population. La compilation de 12 études sur le recours aux médecines alternatives ou complémentaires et lanalyse des données recueillies dans des pays aussi divers que lAutriche, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, lAllemagne, lAustralie ou Taïwan, par exemple, a montré des divergences considérables mais une seule constante: les médecines parallèles « montent. » Toutes les disciplines ont été étudiées, de lhypnose à lhoméopathie en passant par les massages ou la phytothérapie. « Pourquoi le public a-t-il recours à ces techniques? Quels sont leurs apports, et dans quelles indications? Quelle est la part de leffet placebo dans les résultats obtenus? Quels sont les risques de ces médecines parallèles? Il nest possible de répondre à aucune de ces questions car nous disposons dinformations trop fragmentaires et souvent contradictoires. » La seule certitude semble concerner linfluence grandissante de ces techniques. Même si elles coûtent cher, elles attirent le public. Il est plus préoccupant de noter quune proportion appréciable des utilisateurs nen informe pas leur médecin traitant. Dans certaines circonstances, cette omission peut les exposer à des risques réels. Quelle est la part de leffet placebo dans les résultats obtenus ?
Source : WHO Bulletin, 200, 78 (2) 252-7
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