Médicaments falsifiés : un jeu vidéo pour sensibiliser les jeunes
13 octobre 2017
Comprimés contrefaits, pilules illicites, faux cachets… Les faux médicaments sont de plus en plus facilement accessibles sur Internet. Exposant ainsi ceux qui les achètent, à des risques graves pour leur santé. L’Institut international de Recherche Anti contrefaçon de médicaments (IRACM) a développé un jeu vidéo pour sensibiliser les plus jeunes à ce problème de santé publique.
« Blake est un flic infiltré chez des narcotrafiquants sud-américains. Sa mission : découvrir dans quel nouveau type de trafic le cartel s’est investi pour gagner plus d’argent. Un seul indice, ce nouveau trafic est plus lucratif et moins risqué que le trafic de drogue ». Voici le pitch du jeu vidéo intitulé Blake : cartel 2.0 imaginé par l’IRACM*. Un serious game ayant comme objectif de sensibiliser les jeunes aux risques liés à l’achat et à la consommation de médicaments illicites.
Téléchargeable gratuitement sur smartphone et tablette, le jeu est disponible sur Apple Store et Google Play. Son scénario immerge le joueur dans « une ambiance tropicale », où il « devra résoudre des énigmes, déjouer des pièges et accumuler des indices afin d’arrêter les trafiquants », explique l’IRACM. L’histoire même du jeu lui permet de découvrir « la face cachée du crime organisé ainsi que les dangers de la falsification de médicaments ». Parmi lesquels le risque d’absorber un placebo alors que le malade souffre d’un cancer, celui du mélange de substances toxiques dans un traitement ou encore du changement de dosage du principe actif.
Prise de conscience ludique
« Jouer à un jeu vidéo, ça n’est pas seulement regarder un écran et commander un personnage, c’est aussi analyser des situations et traiter l’information. C’est un format pédagogique à part entière. Si à l’issue de ces quelques minutes d’amusement, chaque joueur retient simplement que la falsification de médicaments existe et qu’il peut y être confronté un jour s’il n’y prend pas garde, alors, notre pari est gagné ! », conclut Bernard Leroy, Directeur de l’IRACM.
*avec le soutien de l’agence de communication b.combrun et le spécialiste du serious game, Genious