Médicaments: moins égale mieux

10 mai 1997

« Les accidents médicamenteux motivent 4% à 7% des admissions médicales dans un hôpital et compliquent de 1% à 9% des hospitalisations », estiment Philippe Auzépy et G. Manigand qui ont compilé toutes les études réalisées dans ce domaine en France . Ces informations recoupent l’étude réalisée par les centres de pharmacovigilance, au nombre de 31 en France. Les médicaments efficaces ne sont jamais anodins et à partir du seuil critique de 5 ou 6 molécules différentes les associations sont mal maîtrisées « la fréquence et la gravité des effets indésirables devenant majeures », selon les auteurs.

Au Québec les pouvoirs publics ont mis en place des systèmes pour réduire le nombre des médicaments prescrits en même temps, encourageant médecins et pharmaciens à optimiser les prescriptions. Les pharmacologues répétent que les médecins doivent s’habituer à « déprescrire », ne renouvelant pas inutilement certains traitements. Quant aux malades ils doivent garder présent à l’esprit que les médicaments familiaux sont aussi… des médicaments. Il faut toujours informer son médecin et son pharmacien lorsqu’on recourt à l’automédication car s’il y a des petits bobos il n’y a pas de petits médicaments. Il faut toujours informer son médecin et son pharmacien lorsqu’on recourt à l’automédication.

  • Source : Accidents des médicaments , Editions Ellipses

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