Même un œil sec peut pleurer…

18 décembre 2014

Le syndrome de l’œil sec concerne près de 4 millions de Français. L’Association nationale pour l’Amélioration de la Vue (ASNAV) souhaite sensibiliser le public sur ce phénomène plutôt courant et rappeler les principaux gestes à adopter.

La sécheresse oculaire ne signifie pas toujours que l’œil est sec, mais qu’il y a une altération du film lacrymal. En effet, si ce dernier – qui est essentiel pour garantir une bonne vision – est déstabilisé, cela peut provoquer de nombreux troubles particulièrement inconfortables : picotements, clignements fréquents, irritation, sensibilité à la lumière ou paradoxalement un larmoiement.

Plusieurs facteurs peuvent provoquer la sécheresse oculaire. Climatisation, chauffage, pollution, port prolongé de lentilles de contact, dérèglements hormonaux. Certaines maladies comme la rosacée peuvent également en être à l’origine. Pour atténuer les effets de la sécheresse, il est recommandé de recourir à un collyre spécifique pour ce trouble.

« Si ce dernier n’a aucun effet, il faut absolument consulter un opthalmologiste », explique le Pr Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie. « Par ailleurs, en l’absence de traitement, une sécheresse oculaire sévère peut entraîner une perte importante de la vision dans les cas des plus extrêmes. La prévention est donc importante ».

  • Source : ASNAV, 8 décembre 2014

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon

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