Même sans mozarella, le basilic c’est génial…

10 août 2001

D’accord, vous avez l’habitude de mettre du basilic dans la salade de tomates, comme la Mamma.
Mais en dehors de ses indéniables qualités gustatives savez-vous qu’Ocimum basilicum est doté d’authentiques propriétés… pharmacologiques ? C’est ainsi qu’on le recommande aux jeunes accouchées, dont il est supposé favoriser la lactation. Mais ce n’est pas tout, alors procédons par ordre…

Le basilic est l’un des membres de la famille des Lamiacées. On le trouve dans toutes les terres chaudes, abritées du vent. Pour les raisons évoquées plus haut, il figure naturellement en bonne place dans le coin des aromatiques de tout bon jardin familial. Mais comme il pousse aussi très bien en pot, il est devenu une sorte de plante urbaine…

Lorsqu’on veut l’utiliser pour ses vertus « thérapeutiques », on doit le cueillir lorsque la tige porte encore ses fleurs. Il faut alors lier le basilic en bottes et le faire sécher en couches minces, à l’ombre. Après cela, il deviendra possible d’en faire des infusions, que vous boirez à raison de 2 à 3 cuillerées à café pour 2 tasses d’eau.

La silice et les saponines contenues dans la plante exercent un effet salutaire sur les troubles urinaires et les ballonnements. Tanins et seuls minéraux en font un adjuvant de la digestion, et en plus de ses vertus stimulantes sur la lactation, il semblerait que le basilic soit également un bon sédatif !

Et si vous n’êtes pas convaincu, vous pouvez toujours l’utiliser pour la cuisine… Vous ne garderez alors que les feuilles d’un beau vert gras dont la saveur rappelle un peu celles de la girofle ou de la noix de muscade. C’est tout un programme, en effet, mais vous devez déjà tout en connaître…

  • Source : Académie nationale de Médecine, 17 décembre 2002

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