











Un tiers environ des femmes sont indécises quant à lintérêt dun traitement hormonal substitutif (THS) à la ménopause. Ce chiffre ressort dun travail publié par une HMO (Health Maintenance Organization), équivalent américain de nos caisses dassurance maladie. Lorganisation en question souhaite que 90% des femmes concernées par la ménopause « soient informées sur la prévention de lostéoporose et le traitement de la ménopause dici la fin 2000. » Différentes études ont en effet démontré quun tel traitement peut réduire le risque dostéoporose et de troubles cardio-vasculaires. Dautres laissent espérer un effet protecteur contre le cancer du côlon et la maladie dAlzheimer. Néanmoins, toute médaille a son revers: Il est établi que ces traitements accroissent le risque de cancer de lutérus ou de thrombose. Quant à la relation THS/cancer du sein, elle est plus discutée. En tout état de cause elle paraît peu probable dans les pays européens, où les choix thérapeutiques sont différents des Etats-Unis. Quoi quil en soit, la décision de recourir ou non à ce type de traitement doit reposer sur un choix éclairé, une bonne information et une connaissance approfondie des facteurs de risque. En ce sens, lexpérience américaine pourrait savérer pleine denseignements pour la vieille Europe!
Source : Womens Health Issues, décembre 1999
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