Ménopause: les femmes sont mal informées des possibilités de traitement

31 décembre 1999

Un tiers environ des femmes sont indécises quant à l’intérêt d’un traitement hormonal substitutif (THS) à la ménopause. Ce chiffre ressort d’un travail publié par une HMO (Health Maintenance Organization), équivalent américain de nos caisses d’assurance maladie. L’organisation en question souhaite que 90% des femmes concernées par la ménopause « soient informées sur la prévention de l’ostéoporose et le traitement de la ménopause d’ici la fin 2000. » Différentes études ont en effet démontré qu’un tel traitement peut réduire le risque d’ostéoporose et de troubles cardio-vasculaires. D’autres laissent espérer un effet protecteur contre le cancer du côlon et la maladie d’Alzheimer. Néanmoins, toute médaille a son revers: Il est établi que ces traitements accroissent le risque de cancer de l’utérus ou de thrombose. Quant à la relation THS/cancer du sein, elle est plus discutée. En tout état de cause elle paraît peu probable dans les pays européens, où les choix thérapeutiques sont différents des Etats-Unis. Quoi qu’il en soit, la décision de recourir ou non à ce type de traitement doit reposer sur un choix éclairé, une bonne information et une connaissance approfondie des facteurs de risque. En ce sens, l’expérience américaine pourrait s’avérer pleine d’enseignements pour la vieille Europe!

  • Source : Women’s Health Issues, décembre 1999

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