











Cette dernière recommande en effet d’instaurer le THM dès les premiers signes fonctionnels de la ménopause. Or selon les travaux de l’Unité INSERM « Nutrition, hormones et santé de la femme », coordonnée par Françoise Clavel-Chapon, « c’est uniquement avec un THM initié peu de temps après la ménopause que le risque de cancer du sein est augmenté ».
Les auteurs apportent cependant une nuance. Ils montrent en effet que certains THM, s’ils sont utilisés moins de deux années, pourraient ne pas comporter de sur-risque. « Il s’agit de ceux dont la composante progestative consiste en de la progestérone ». Or ces traitements sont les plus fréquemment utilisés en France. Cette étude montre aussi que le risque est néanmoins limité à la période d’utilisation du traitement. Autrement dit dès l’arrêt du THM, le niveau de risque revient à la normale.
Source : INSERM, 16 septembre 2009 ; Journal of Clinical Oncology, 14 septembre 2009
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