











Des différences marquées
« Les laits d’origine animale sont ce que nous appelons des aliments complets », nous explique-t-elle. Source de calcium, de vitamines A et D, de fer et d’acides gras essentiels, le lait offre de nombreux bienfaits. Qu’il soit de vache, de brebis ou encore de chèvre, le lait est souvent un ami.
Si parfois les laits d’origine animale ont mauvais presse, c’est en raison de leur teneur en matières grasses saturées, et du lactose (lait de vache). « Ces corps gras sont les responsables du mauvais cholestérol, le LDL-cholestérol. C’est pourquoi il existe des laits dits demi-écrémés. Et certaines personnes sont intolérantes au lactose », précise Florence Rossi-Pacini. En la matière, il est vrai que les jus végétaux sont différents. Par définition, leurs acides gras insaturés peuvent être un atout pour la santé.
Une querelle inepte
Les jus végétaux, type soja sont plus digestes, car ils ne contiennent pas de lactose. Maintenant, ils présentent des inconvénients majeurs, puisqu’ils sont dépourvus de calcium et de vitamine D. Par ailleurs, les jus végétaux sont pauvres en minéraux, en fer, en protéines… C’est d’ailleurs pourquoi ils sont totalement contre-indiqués dans l’alimentation du nourrisson. Tout comme les laits de brebis et de chèvre, qui risquent d’exposer l’enfant à une carence en fer, mais aussi en vitamines A, C, D, B9 et B12. Rappelons à ce titre que le lait le mieux adapté à Bébé reste celui de sa maman.
Qu’en est-il des risques d’intolérances ? Sur ce point, avantage pour les jus végétaux… Comme nous l’avons expliqué plus haut, ces derniers sont dépourvus de lactose. Un sucre bien connu de ceux qui y sont intolérants… Par conséquent, les jus n’entraînent pas d’intolérance. « Ils peuvent donc représenter un bon compromis pour les adultes présentant une intolérance au lactose », conclut Florence Rossi-Pacini.
RECETTES DE LA SEMAINE
Petit Déjeuner
– Thé à la Bergamote
– Riz au lait d’avoine de Stéphane Grillon
– Un jus de pomme
Déjeuner
– Avocat chaud au chèvre de Paul Blouet
– Joue de bœuf de Philippe Lafargue, accompagnée de sa polenta aux poireaux de Paul Blouet
– Panna cotta à la vanille de Rémy Labarrière
Goûter
– Pomme cuite au caramel de Laurence Benedetti
Dîner
– Soupe de courges et marrons de Georgiana Viou
– Cervelle de canut au caillé de chèvre de Stéphane Grillon, accompagnée de sa salade de mesclun à l’huile de noix
– Tofu cacao d’Armand Arnal
Source : Interview Florence-Rossi-Pacini, 31 janvier 2012
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