Menu Santé : les sushis et les makis, un fast-food… sain ?

09 juillet 2019

Du poisson, du riz et des petites bouchées. En apparence, les sushis et les makis ont tout bon. Mais s’agit-il vraiment d’un repas healthy? Et comment les confectionner vous-mêmes et donc privilégier le home made, plus équilibré ? Pour le savoir, rendez-vous sur www.ma-cuisine-ma-santé.fr.

Vous avez le réflexe de manger un plateau de sushis et de makis, trempés dans le soja, un zeste de gingembre et/ou de wasabi… Bonne idée, les sushis et les makis sont en effet dépourvus des acides gras insaturés retrouvés en masse dans les frites, les fromages et les sauces industriels des burgers et des pizzas achetés au supermarché. Sources de protéines (poissons crus), d’acides gras saturés (saumon, thon, avocat), de glucides lents (riz), et d’eau (concombre), ils sont équilibrés !

Pourquoi rendent-ils accros ?

Les sushis et les makis éveillent sur vos papilles la saveur umami. Issue du japonais umai (délicieux) et mi (goût), cette sensation très agréable est éprouvée au centre de la langue. Au cœur de ce plaisir ? La présence de 3 acides aminés retrouvés dans les aliments que sont les viandes et les poissons : l’acide glutamique, l’acide guanylique, l’acide inosinique.

Associés entre eux, ils provoquent un effet décuplé : explosion de saveurs assurée ! C’est pourquoi le cerveau en redemande. Et il faut savoir que le glutamate, présent naturellement dans notre corps et dans certains aliments* comme les poissons, joue le rôle de neurotransmetteur. Idéal pour huiler la communication neuronale et améliorer la mémoire et la concentration. Cet apport ne passe donc pas inaperçu pour le cerveau qui sort boosté de ce repas…

En revanche, mieux vaut privilégier les produits faits maison. Dans les préparations industrielles, cet exhausteur de goût est retrouvé sous la forme du glutamate monosodique (E621). Ce dernier participe au stockage des graisses**. Ce glutamate industriel perturbe aussi le fonctionnement du pancréas et induit un risque de diabète de type 2. Enfin, la survenue d’allergies, d’atteintes rénales et d’effets neurotoxiques est aussi rapportée.

En cuisine !

Cliquez sur cette page pour trouver les fiches recettes de vos sushis et makis préférés. Ou munissez-vous d’une bible culinaire comme le « Petit Livre de – Sushi, makis, Yakitoris and Co en 130 recettes », Marie Chemorin, Editions First (2 janvier 2014), 160 pages, 8,55 euros.

A noter : Les poissons gras type saumon, sardines, maquereau et thon sont riches en mercure. C’est pourquoi l’Anses recommande de ne pas en manger plus de deux fois par semaine. La teneur en sel (sauce soja) et en sucre (sauce soja, riz blanc) n’est pas anodine. Enfin, l’apport en légumes reste limité. Les sushis et les makis suivent donc la règle des plaisirs : à apprécier avec modération !

*amandes, graines de courge, lentilles corail, parmesan, sauce soja, emmental, coquille St Jacques, petits pois, crabe, chou, poulet, boeuf
**en résistante à la sécrétion de la leptine, hormone impliquée dans la régulation des graisses

RECETTE DE LA SEMAINE

Petit Déjeuner

– Thé rooibos

– 1 porridge au chocolat et à la banane de Laurence Benedetti

– 1 verre de jus d’oranges pressées

Déjeuner

– Maki au radis noir, betterave et dorade citronnée de Laurence Benedetti

– Poulet à l’estragon de Laurence Benedetti

– Courgette rôties à la féta de Laurence Benedetti

– Sushis aux fruits de Laurence Benedetti

Goûter

– 2 tranches de melon

– Quelques noisettes

Dîner

– Makis de saumon à la betterave de Laurence Benedetti

– Cassolette de poulpe aux légumes de Christophe Leborgne

– Charlotte mangue, mascarpone et vanille de Bianca Martins

  • Source : « Petit Livre de - Sushi, makis, Yakitoris and Co en 130 recettes », Marie Chemorin, Edition First (2 janvier 2014), 160 pages, 8,55 euros – « Umami le cinquième goût savoureux », Laurent Séminel, Editions Marabout 2011, 160 pages, 7 euros 90

  • Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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