











Lexposition chronique au mercure expose au risque deffets neurotoxiques chez lhomme. Or dans la chaîne alimentaire, il est particulièrement présent dans les poissons de haute mer tels que le bar, lespadon et le maquereau.
Attention donc à ne pas abuser de ces poissons, que lon appelle aussi pélagiques Dans sa dernière livraison, la revue Prescrire rappelle ainsi que la consommation excessive de ces animaux expose au risque de toxicité mercurielle. Il existe ainsi un consensus des deux côtes de latlantique, pour estimer que le nombre de repas contenant ces poissons doit être limité : 1 à 2 par semaine dans la population générale, 1 par mois pour les femmes enceintes et les enfants jusquà 2 ans.
Ces derniers seraient en effet plus sensibles aux effets toxiques du mercure. En octobre 2002, lAgence française de Sécurité sanitaire des Aliments (AFSSA) émettait des recommandations dans ce sens. Lagence recommandait ainsi « aux femmes enceintes et allaitantes et aux jeunes enfants de favoriser une consommation diversifiée des différentes espèces de poissons sans privilégier, à titre de précaution, la consommation de poissons susceptibles de présenter des niveaux plus élevés de méthymercure tels que la daurade, lespadon, le marlin, le requin et le thon ». Des recommandations en tous points similaires à celles des autorités américaines et canadiennes.
Source : La Revue Prescrire, octobre 2003, Tome 23, n°243
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