Mesurer sa tension à la maison, loin des blouses blanches et en toute sécurité…

Une enquête menée en juillet 2001 a montré que la moitié des hypertendus français se sont préoccupés au moins une fois de pouvoir prendre leur tension hors d’une consultation médicale.
Indice concordant : les ventes de tensiomètres électroniques sont en hausse régulière. L’idée paraît bonne mais… faut-il vraiment encourager l’automesure tensionnelle ? Le bon vieux sphygmomanomètre à mercure doit-il être mis au placard ?

Il est un fait acquis que la tendance actuelle est de ne plus se satisfaire de la seule mesure conventionnelle au cabinet médical. Logiquement, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) évalue pour le moment le fonctionnement des tensiomètres électroniques. Mais aussi leur efficacité et leur fiabilité. Un travail qui devrait favoriser la mise à disposition de matériels dûment estampillés. Peut-être dès l’année prochaine… Mais il faudra aussi former les patients.

En attendant, de nombreux tensiomètres sont sur le marché mais seulement trois ont fait l’objet d’une véritable validation technique. Tous sont vendus en pharmacies. Les meilleurs comportent un brassard ajusté au bras et d’après l’AFSSAPS, le modèle de référence est l’Omron 705. Equipé d’une imprimante, il permet au patient de transmettre les informations à son médecin traitant sans aucune erreur. A l’autre bout de l’échelle, évitez les appareils qui ” prennent la tension au bout d’un doigt. Toutes les recommandations publiées les déconseillent fortement !

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  Source : Impact Médecin, 5 octobre 2001