











Accueil » Médecine » Maladies cardiovasculaires » Moins d’instruction, davantage d’hypertension
On savait déjà « que les populations défavorisées étaient davantage exposées à l’hypertension », explique Basile Chaix, de l’unité INSERM 707 à Paris. Avec ses collègues, il s’est penché sur les variations de la pression artérielle en fonction des catégories sociales. Niveau d’instruction de chaque participant et de ses parents, revenus, niveau de « stress financier », stade de développement du pays de naissance… de multiples paramètres ont été passés au crible.
Résultat : moins le niveau d’instruction est élevé, plus la pression artérielle au contraire, a tendance à s’envoler. Basile Chaix constate ainsi que l’Indice de Masse Corporelle (IMC) et le tour de taille seraient les premiers signes révélateurs d’un « risque élevé d’hypertension. Devant même, l’alcool et le tabac ». A ses yeux la prévalence très élevée de l’obésité, dans les quartiers défavorisés, s’expliquerait de trois façons :
– Il est plus coûteux de manger bien que mal ;
– L’offre alimentaire y est peu favorable, notamment à cause de la prolifération des fast-food ;
– La population y est peu ou pas sensibilisée aux problèmes de poids.
Source : INSERM, 26 janvier 2010
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