Mon écolier a du mal à s’endormir
21 novembre 2014
Un élève de primaire devrait dormir environ 10h par nuit. ©Phovoir
En primaire, un enfant a besoin d’environ 10h de sommeil. Mais ce temps d’indispensable récupération est trop souvent rogné par des refus d’aller se coucher ou des insomnies. Votre objectif : faire de l’endormissement non plus une contrainte mais un plaisir. Des pistes pour y parvenir.
S’il a du mal à aller au lit
Positivez le sommeil. Vantez les bienfaits d’une bonne nuit. L’effet ne sera pas immédiat, mais il sera sensible à vos arguments. Dites-lui que bien dormir permet de bien grandir et d’être en forme pour jouer le lendemain à l’école. Attention, pour que le message passe, ne le menacez jamais d’aller au lit en guise de punition.
Montrez-vous diplomate. De plus en plus sensible au sens des mots, il préférera entendre « tout à l’heure il sera l’heure de dormir » à « dans un quart d’heure tu vas te coucher ». Prévenez-le toujours quelques minutes avant l’échéance, il aura le temps de se préparer à cette idée. Il rechigne ? Plutôt que de crier, jouez sur la corde sensible et dites-lui que vous avez besoin de sa coopération. « Ecoute, comme tu es un grand, je sais que je peux te faire confiance pour te mettre au lit rapidement. »
Jouez contre la montre. Organisez une compétition entre lui et le temps. Réglez un minuteur de cuisine et dites à votre enfant qu’il aura gagné s’il termine ce qu’il a à faire avant la sonnerie. Le fait qu’ un objet l’incite à se dépêcher réduira les conflits.
Faites des exceptions. C’est vrai, il grandit. Il peut maintenant se coucher un peu plus tard pour regarder un DVD en famille ou faire des jeux de société avec vous. Mais uniquement les soirs où il n’y a pas école le lendemain. Et seulement s’il se montre grand et raisonnable en s’endormant rapidement le reste de la semaine.
S’il a du mal à trouver le sommeil
Les enfants aussi peuvent souffrir ponctuellement d’insomnie. Tout comme chez les adultes, ces difficultés passagères sont généralement liées à l’anxiété. Interrogez votre enfant. Peut-être est-il tracassé par l’arrivée de son petit frère, votre récent divorce ou encore un élève qui l’embête en classe ? Le fait de pouvoir en parler va déjà arranger les choses. Et n’oubliez pas que même à 8 ans, le rituel du soir a encore son importance. Passez 10 minutes en tête-à-tête à lire un peu, faire un jeu de société calme ou vous raconter vos journées respectives.