Mon enfant n’aime pas lire

09 novembre 2012

L’apprentissage de la lecture s’effectue généralement autour de 5-6 ans. Un nouveau monde s’ouvre alors à votre enfant… à condition qu’il veuille bien y pénétrer ! Si votre petit refuse d’ouvrir le moindre ouvrage, notez bien ces quelques conseils pour l’accompagner sans le contraindre. Et l’aider ainsi à repousser les limites de son imaginaire.

Et vous, lisez-vous ? « Un enfant qui ne voit jamais ses parents lire, éprouvera d’autant plus de difficultés à comprendre l’intérêt de la lecture », nous explique Valérie P., psychologue en Loire-Atlantique. « Pourquoi devrais-je lire alors que mes parents ne lisent jamais… », se dira-t-il. Certes…

En revanche, si vous lisez régulièrement, n’hésitez pas à lui raconter les grandes lignes de votre ouvrage et ce que vous ressentez en le lisant. Sans compter bien-sûr que vous pouvez prendre l’habitude dès son plus jeune âge, de lui lire une histoire, au coucher.

Un livre de… cuisine ! L’épaisseur des livres lui fait peur ? « Aidez-le à trouver la forme de lecture qui lui convient », poursuit-elle. « Si la littérature, adaptée bien sûr à son âge ne l’attire pas, proposez-lui des bandes dessinées. Il existe aussi des quotidiens ou des hebdomadaires très bien faits pour les enfants. Et pourquoi pas des lectures adaptées à ses passions ? Cela peut être un livre de cuisine, ou un autre sur son sport favori. » Vous pouvez par exemple l’abonner à une revue qu’il aura choisie. En plus, il sera ravi de recevoir du courrier à son nom.

Accompagnez-le. S’il a tendance à bouder les livres, invitez-le à lire avec vous. Laissez-le choisir l’ouvrage, commencez à lire. Il devrait vite vous demander d’arrêter afin de poursuivre. Un peu plus tard vers 8-10 ans, proposez des « sessions lectures » : chacun un bouquin (ou autre), sur le canapé du salon ! Sympa, non ?

Et si enfin, vous pensez qu’il éprouve de grandes difficultés à la lecture, parlez-en à son maître ou à sa maîtresse. Avant pourquoi pas, d’interroger un spécialiste : un ophtalmologiste, – car ce dégoût peut aussi venir d’un trouble de la vue – un ORL, un psychologue ou un pédopsychiatre.

  • Source : Interview de Valérie P., psychologue en Loire-Atlantique, 8 novembre 2012

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