Mon enfant est somnambule… Que faire ?
04 mars 2014
Le somnambulisme disparait généralement à l’adolescence ©Phovoir
Vous avez surpris votre enfant en train de déambuler, les yeux grands ouverts dans le salon en pleine nuit ? Il souffre très probablement de somnambulisme. Ce trouble du sommeil concernerait entre 15% et 40% des 6-12 ans. Principalement des garçons.
Dans sa forme typique, le somnambule se lève au bout d’une à trois heures d’endormissement, pendant la phase de sommeil lent profond. L’épisode dure une poignée de minutes, et parfois une demi-heure ! Certains enfants parlent, d’autres vont aller chercher à manger. Pire certains peuvent se mettre en danger, en escaladant par exemple une étagère ou en sortant du logement.
L’origine précise du somnambulisme n’est pas connue. Certains travaux scientifiques mettent en avant une association avec l’épilepsie ou encore les crises migraineuses. Le somnambule s’avère relativement docile. Autrement dit, il se laissera reconduire sans agressivité dans son lit. Mais encore faut-il s’en apercevoir, car ces accès peuvent se reproduire deux à trois fois par nuit.
Rassurez votre enfant
L’idée selon laquelle réveiller un somnambule peut entraîner des réactions violentes est fausse. Cependant il est préférable d’éviter de provoquer le réveil. En effet cela pourrait être interprété comme un mauvais rêve et entraîner une réaction non contrôlée. Parlez-lui calmement et raccompagnez-le dans son lit. S’il est agité, pensez à assurer sa sécurité en bloquant l’accès aux fenêtres ou aux escaliers.
Si les épisodes de somnambulisme de votre enfant sont très fréquents et qu’ils le mettent régulièrement en danger, vous devrez consulter un spécialiste du sommeil. Ce dernier pourra mettre en place un protocole thérapeutique. Dans le somnambulisme dit simple, l’important est de rassurer l’enfant.
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Source : Eduquer son enfant pour les nuls, First Edition – 438 pages – Institut national du sommeil et de la vigilance, site consulté le 4 mars 2014
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Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot