Mon hamster en vacances…

06 juillet 2012

Vous partagez votre vie avec une famille de souris, un hamster, un lapin ou un furet ? Et pourquoi ne pas emmener ce petit monde avec vous, sur votre lieu de villégiature ? C’est évidemment possible, à condition de vous plier à un minimum de précautions pour lui assurer des conditions de transport optimales.

Un tel changement d’habitudes va représenter un grand bouleversement pour votre petit compagnon. Tout le long du voyage, et quel que soit votre mode de transport, soyez donc vigilant. Veillez aux aux bruits qui pourraient l’apeurer. S’il voyage dans une cage de transport – à cette condition les animaux de moins de 5 kg sont généralement acceptés à vos côtés dans l’avion –protégez-le des coups de chaleur. Ils peuvent rapidement se révéler fatals, particulièrement pour les cochons d’Inde. Si vous voyagez par la route et que la température est très élevée, évitez la climatisation. Recouvrez plutôt sa cage d’une serviette humide.

Est-il bien vacciné ?

« Les petits animaux sont particulièrement sensibles au stress », souligne la Fondation 30 millions d’Amis. « Pour le réduire, des phéromones de synthèse ou des calmants légers peuvent être envisagés ». Demandez l’avis de votre vétérinaire. Pour le voyage, prévoyez de l’eau et un peu de nourriture. Pour un rat, un concombre fera l’affaire. Sa teneur élevée en eau lui garantira une bonne hydratation. Quant au cochon d’Inde, il appréciera une petite friandise choisie avec le conseil du vétérinaire.

Pour un voyage à l’étranger, prenez contact le plus rapidement possible avec les autorités du pays. Les rongeurs y sont parfois considérés comme des espèces prolifiques et nuisibles. Vous risquez ainsi de vous voir refuser l’entrée de votre hamster. Selon 30 millions d’amis, « en Europe, les furets sont soumis à la même réglementation que les chiens et les chats ». Pour tout voyage intracommunautaire, ils doivent être dotés du passeport européen. Celui-ci permet à la fois de les identifier (numéro de tatouage ou de puce électronique) et de témoigner que leurs vaccins – antirabique notamment – sont bien à jour.

Les compagnies de transports – aériennes ou ferroviaires – demandent parfois des documents supplémentaires avant d’autoriser l’embarquement des rongeurs. Ainsi pourra-t-on vous réclamer un certificat attestant que votre compagnon provient effectivement d’un élevage ou d’une animalerie. Ou encore un certificat international pour les transits d’animaux. Enfin certaines précisent les dimensions de la cage, les règles du transport… Là encore, il est nécessaire de bien s’informer sur les formalités à respecter. Et de le faire bien avant le départ.

  • Source : Fondation 30 millions d’Amis, site consulté le 2 juillet 2012

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