Mort subite du sportif : comment la prévenir ?

16 février 2007

Etes-vous susceptible d’être victime d’une mort subite lors de la pratique d’un sport ? La question mérite d’être posée. Car il existe des facteurs de risque. N’hésitez pas en parler avec votre médecin, il pourra vous délivrer un certificat médical de non-contre-indication.

Les Français se souviennent de l’écroulement en pleine partie, du footballeur camerounais Marc-Vivien Foe. Des accidents comme celui-ci étant relativement exceptionnels, mais certainement pas rares. Entre 1 000 et 1 500 cas sont répertoriés chaque année en France. Les tournois de tennis en plein « cagniard » seraient ainsi particulièrement meurtriers.

Comment prévenir ce risque vital ? En dialoguant avec son médecin. C’est lui qui délivre le certificat médical obligatoirement demandé aux 17 millions de licenciés à un club sportif (loi du 23 mars 1999). Ce médecin doit vous interroger sur tout antécédent familial susceptible d’évoquer une maladie cardiaque héréditaire. C’est le cas de la cardiomyopathie hypertrophique, du syndrome de Marfan, du syndrome de QT long, de certaines arythmies cliniques importantes. Vous devez donc vous préparer à cet interrogatoire.

« Il faut s’y intéresser quel que soit l’âge du patient », affirment les Drs Jean-François Renard (médecin généraliste, Université Paris VI) et Cécile Venturi de l’INSEP à Vincennes. Une étude effectuée auprès de 101 médecins généralistes montre que les praticiens sont assez attentifs à la recherche de ce risque vital. Un interrogatoire sur vos antécédents personnels, une auscultation cardiaque, la mesure de la tension et du pouls, un électrocardiogramme de repos, voire le test de Ruffier (mesures du pouls et de la tension après 30 flexions) font aussi partie de cette consultation.

  • Source : « Cinésiologie », sept-oct 2006, n°229

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