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Les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité dans le monde. Et chaque jour en France, 575 patients décèdent d’un infarctus du myocarde. De l’hygiène de vie au développement de thérapeutiques, la prévention et le soin contre les maladies du cœur ont encore du chemin à faire. Les précisions du Pr Michel Komajda, cardiologue et président de la fondation Cœur et recherche, à l’occasion de la Journée mondiale du cœur organisée ce 29 septembre.
Certes la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires a diminué de moitié en vingt ans. Mais « loin d’être éradiquées, ces pathologies chroniques constituent aujourd’hui la première cause d’hospitalisation », explique le Pr Komajda. Pour faire reculer ce fléau, la recherche se concentre principalement sur la lutte contre les deux maladies cardiovasculaires les plus fréquentes :
De la prévention à l’économie
Autre priorité, « renforcer la prévention faite contre la mort subite chez les jeunes en lien direct avec le diagnostic d’une maladie congénitale ». Toutes maladies du cœur confondues, l’hygiène de vie (stress, pollution, tabagisme, nutrition…) constitue un pilier essentiel dans la protection cardiovasculaire. A terme, miser sur la prévention et la recherche va limiter le risque d’accidents, et de pathologies ainsi que la durée des séjours hospitaliers.
« En plus d’améliorer la qualité de vie des personnes cardiaques et leur pronostic vital, cette prévention va donc générer des économies sur le long terme », note le Pr Komajda. A noter qu’aujourd’hui les dépenses liées à ces hospitalisations sont en effet évaluées à 11 milliards d’euros. Et « 30% des patients pris en charge pour une insuffisance cardiaque sont ré-hospitalisés une à deux fois dans l’année suivant le premier incident ».
Source : Interview du Pr Michel Komajda, professeur de cardiologie et président de la fondation Cœur et recherche, le 26 septembre 2016
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon