Myopathie et troubles vasculaires : des causes communes ?

22 février 2001

Une équipe de l’INSERM vient de démontrer qu’une protéine impliquée dans la plus courante des myopathies congénitales le serait également dans certains troubles vasculaires.
Il s’agit de la dystrophine, déjà connue pour être responsable de la myopathie de Duchenne de Boulogne, une maladie qui concerne un garçon sur 3 500 à la naissance et touche l’ensemble des muscles de l’organisme.

Présente dans tous les muscles, aussi bien squelettiques que cardiaque, cette protéine serait en fait impliquée dans la manière dont les cellules « interprètent » certains signaux mécaniques. Les contractions musculaires par exemple, dans le cas de la myopathie. Mais aussi, d’après l’équipe de Daniel Henrion à l’INSERM, des signaux – de volume ou de pression – transmis aux cellules qui tapissent l’intérieur des vaisseaux.

Ces recherches sont encore très fondamentales. Elles permettront peut-être de mieux comprendre les mécanismes qui mènent à la myopathie, d’expliquer les dommages qui touchent les fibres musculaires de ces malades mais aussi certains troubles du développement des vaisseaux sanguins…

  • Source : INSERM, 13 février 2001

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