Myopie : une chirurgie bien au point

A l’occasion de son 110ème congrès, la Société française d’Ophtalmologie (SFO) ouvre aujourd’hui ses portes au public. Myopie, complications oculaires du diabète, chirurgie réfractive, dégénérescence maculaire liée à l’âge… la SFO veut informer !

Pratiquement un Français sur dix souffre de myopie. Depuis plus de vingt ans, les progrès de la chirurgie réfractive ont accompagné une véritable révolution. Et aujourd’hui, entre 150 000 et 200 000 interventions ont lieu chaque année en France.

Un oeil myope, c’est un oeil… trop long
L’image s’y forme en avant de la rétine, de sorte que la vision est floue. Tout l’intérêt des techniques chirurgicales consiste donc à ” aplatir ” l’oeil en intervenant sur la cornée. Objectif : faire en sorte que l’image se projette bien sur la rétine.

Président de la SFO, le Pr Jean-Louis Arné est chef de service au CHU Purpan de Toulouse. Comme il nous l’a expliqué, les chirurgiens opèrent selon deux voies différentes. ” Soit un amincissement de la cornée au laser. Sans hospitalisation et sous anesthésie locale. Mais en cas de troubles visuels plus graves, nous pouvons aussi recourir à des implants oculaires. Une technique plus invasive et qui nécessite une anesthésie générale “.

Les implants oculaires ? Ce sont des lentilles que l’on insère soit dans la chambre antérieure (entre la cornée et l’iris), soit dans la chambre postérieure (entre l’iris et le cristallin) de l’oeil. Il s’en implante chez près de 800 malades chaque année, en France. Une chirurgie coûteuse dont l’assurance maladie ne veut pas entendre parler. La bonne nouvelle, c’est que les mutuelles acceptent de la prendre en charge à hauteur de la moitié des frais. Pour davantage d’informations consultez le site de la SFO à http://www.sfo.asso.fr.

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  Source : Men's Attitudes on Life Events and Sexuality (MALES), Eur Urol 2003 : suppl.2 (1) 97 (abstract 377), Giuliano et al. Prog Urol. 2002