Myrtilles, raisin et pommes : 3 armes anti-diabète
03 septembre 2013
Les fruits frais, meilleurs que leur version en jus. ©Phovoir
Les fruits, c’est bon pour la santé… à condition de les consommer frais ! Et à choisir, portez votre choix sur les myrtilles, le raisin et les pommes dont la consommation régulière diminuerait le risque de diabète de type 2. En revanche, leurs versions en jus de fruits industriels augmenteraient ce risque comme nous l’apprend une étude internationale parue dans le British Medical Journal.
Des chercheurs britanniques, américains et singapouriens ont épluché les données issues de 3 grandes études menées aux Etats-Unis entre 1984 et 2009.
Au total, les dossiers de 187 382 personnes (151 209 femmes et 36 173 hommes) ont été analysés. Les chercheurs se sont ainsi intéressés à la consommation de différents fruits (raisins, pêches, prunes, abricots, pruneaux, bananes, melons, pommes, poires, oranges, pamplemousses, fraises, myrtilles). Mais aussi à celle de jus de fruits. Par questionnaire auto-administré, les participants ont régulièrement renseigné leur alimentation. A la question « combien de fois mangez-vous des fruits ? », 9 réponses leur étaient proposées, de « jamais ou moins d’une fois par mois» à «six fois ou plus par jour».
Trop sucrés les jus de fruits ?
Au total, 6,5% des participants (12 198) ont développé un diabète de type 2 au cours des études. Après analyse, les auteurs sont catégoriques : la consommation de certains fruits (3 portions par semaine) permettrait de limiter le risque de développer la maladie. Les myrtilles arrivent en tête devant le raisin. Les pommes complètent le podium.
Un bienfait dont ne bénéficient pas les gros buveurs de jus de fruits. Ces derniers en effet contribueraient à augmenter le risque de développer un diabète de type 2. En raison du sucre ajouté dans ce type de boissons ? Les auteurs ne le précisent pas. Ils ajoutent en revanche que le fait de « remplacer le verre de jus de fruit (industriel) quotidien par 3 portions de fruits frais par semaine permettrait de réduire de 7% le risque de diabète de type 2. »
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : David Picot