











Agés de plus de 50 ans, 24 patients souffrant d’une hypertension artérielle ont été répartis en 2 groupes. Dans le premier, ils ont pratiqué la natation, à raison de 12 séances supervisées. Dans le second, ils se sont contentés de séances de relaxation. Le programme du groupe « natation » se décomposait en 3 à 4 séances par semaine d’exercice d’intensité faible, puis modérée dès que les capacités physiques étaient jugées suffisantes. La durée des séances étai initialement de 15 à 20 minutes, pour atteindre ensuite 40 à 45 minutes. Les habitudes de vie, notamment nutritionnelles, n’ont pas été modifiées.
Résultat : les membres du groupe « natation » présentaient une réduction significative de leur pression artérielle systolique. De 131 millimètres de mercure (mmHg) en moyenne, elle est passée à 122 mmHg. Cette valeur a été mesurée entre 24h à 48h après la dernière séance de natation. Dans le groupe « relaxation » en revanche, aucune baisse significative n’a été constatée en termes de pression artérielle. Mieux, , « la baisse observée dans le groupe natation a été similaire à celle obtenue avec un médicament hypertenseur », indique le Dr Boris Hansel du Journal international de Médecine (JIM) dans lequel l’étude a été publiée. Selon lui, « il conviendrait désormais de comparer l’impact de la natation à d’autres activités physiques d’endurance ».
Source : Fédération française de Natation, mars 2012 ; JIM.fr, mars 2012
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