Nager, transpirer (un peu) et boire

07 août 2023

Bien sûr, chez le nageur, les effets de la transpiration apparaissent moins perceptibles que chez le pratiquant de fitness ou le coureur à pied… Pourtant, et comme c’est le cas dans tout effort physique, ce phénomène survient également. Avec toutefois quelques nuances par rapport aux sports terrestres.

Une certitude : les pertes sudorales du nageur sont fonction de la température de l’eau dans laquelle se déroule l’activité. A en croire la Fédération internationale de natation (FINA), « lorsque l’eau est fraîche, comme c’est le cas pour les piscines de compétition (25-28°C), une grande partie de la chaleur corporelle produite pendant l’exercice peut être dissipée par conduction dans l’eau, réduisant ainsi le besoin de transpirer ». La conduction ? Il s’agit d’échanges thermiques entre deux milieux de températures différentes.

Éviter la déshydratation  

De ce fait, « les pertes de sueur généralement subies par les nageurs sont inférieures à celles observées dans les sports terrestres d’intensité ou de durée similaire ». Elles restent toutefois potentiellement difficiles à évaluer voire à ressentir, avec le risque de sous-estimer cette transpiration.

Dans ce contexte et pour éviter une déshydratation, la fédération internationale recommande aux nageurs de boire régulièrement durant une séance. De l’eau donc et pourquoi pas des boissons dites « de l’effort », « énergétiques » ou « isotoniques », selon leur qualificatif employé. Leur avantage ? Elles permettent de compenser toutes les pertes occasionnées, y compris les minéraux.

  • Source : FINA, Nutrition for Aquatic Athletes. Guide consulté le 19 juillet 2023

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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