Noël : jamais sans foie gras
12 décembre 2013
Le foie gras provient exclusivement de l’oie ou du canard. ©Phovoir
Dans foie gras, il y a « gras ». Ce n’est pas une raison pour le bouder le soir de Noël. Comme beaucoup d’autres aliments, consommé raisonnablement, il n’est pas si « méchant », c’est même un partenaire santé.
Le foie gras, si surprenant que cela puisse paraître, est une mine de bienfaits pour notre santé. Il est en effet riche en vitamine B9. Autrement appelée acide folique, elle participe au métabolisme des protéines (acides aminés) et à celui du matériel génétique. Selon l’Agence nationale de Sécurité sanitaire des Aliments (ANSES), « elle est impliquée dans la synthèse des neuromédiateurs qui jouent un rôle fondamental dans le métabolisme du cerveau et des nerfs ». Le foie gras apporte aussi et surtout acides gras mono et poly insaturés qui préviennent les maladies cardiovasculaires. Il est enfin relativement énergétique par sa richesse en lipides. Voilà pour la théorie.
En pratique, le soir de Noël, ne culpabilisez pas. Après tout, vous n’en mangez pas à tous les repas, ni toute l’année. Cela reste un mets synonyme de festivité. Pas question pour autant de vous jeter dessus (le foie gras est tout de même très calorique). Mieux vaut le déguster, en petites quantités. Un conseil, pensez aux plats à venir. Voilà qui devrait calmer vos ardeurs.
Pour accompagner votre foie, préférez un pain complet ou de seigle, riches en fibres et moins caloriques que leurs compères aux noix ou aux fruits secs. Petite astuce : pourquoi ne pas servir des pains individuels ? Côté déco de table, c’est plus sympa, et cela permettra à chacun de maîtriser sa consommation.
Si vous souhaitez l’accompagner d’une confiture ou d’un chutney, privilégiez ceux à base de figues. Cette dernière contient de la ficine, une enzyme qui facilite la digestion des protéines. Et pour vous donner l’eau à la bouche, pourquoi ne pas tenter la recette du millefeuille de foie gras aux pommes que vous trouverez en cliquant ici.
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet