« Non » aux acides gras trans

05 septembre 2007

Le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) a demandé à la Commission européenne que soit mentionnée la teneur en acides gras trans des produits alimentaires. Ces derniers sont porteurs de risques cardio-vasculaires. Viennoiseries, biscuits, chips, margarines et certaines huiles en regorgent.

Le BEUC rappelle ainsi que ces acides gras « se forment lors du processus d’hydrogénation des huiles végétales, (dans) lequel de l’hydrogène est ajouté pour rendre ces dernières plus solides ». Une technique très répandue chez les industriels, qui augmente ainsi la durée de conservation de leurs produits. Ce processus leur donne également une forme, une texture voire un goût plus attrayants.

« Mais à quel prix ? » s’interroge le BEUC. Car si les acides gras permettent à faible coût de préserver la fraîcheur de ces produits, ils obstruent surtout… nos artères ! Ils augmentent par conséquent les risques cardio-vasculaires. Confrontés à cette « bombe à retardement », plusieurs pays ont décidé de limiter voire d’interdire le recours à ces substances.

C’est le cas du Canada, de l’Etat de New York aux Etats-Unis ou du Danemark. Ce dernier pays aurait d’ailleurs connu « une diminution de 20% de la mortalité due à des maladies cardiaques depuis leur interdiction » en 2003. Partant, le BEUC interpelle la Commission européenne « pour qu’elle interdise ou du moins étiquette clairement (les acides gras trans), pour permettre aux consommateurs de faire un choix éclairé ».

  • Source : BEUC, n°59

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