Nouveaux accords pour la production d’un antirétroviral générique en Afrique

01 juin 2007

Le groupe Roche annonce qu’il vient de signer, avec l’Ethiopie et le Zimbabwe, deux accords prévoyant « le transfert gratuit du savoir-faire technique permettant de produire (localement) un générique anti-VIH », le saquinavir. Un nouveau pas vers un accès élargi aux traitements contre le VIH.

Cet antirétroviral est prescrit comme traitement de deuxième ligne de l’infection à VIH, lorsque les patients développent des résistances aux traitements de première intention. Des traitements dont le coût habituel excède souvent 5 000 dollars américains, soit 3 700 euros, ce qui les met hors de portée des malades des pays les moins favorisés.

Ces accords entre la firme pharmaceutique suisse et deux laboratoires africains – l’Addis Pharmaceutical Factory en Ethiopie et Varichem Pharmaceutical au Zimbabwe – s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative de transfert de technologie de Roche lancée en janvier 2006. Cinq accords du même type ont d’ailleurs déjà été signés entre le laboratoire suisse et différentes sociétés en Afrique.

Pour Archibald Chimuka, le directeur de Varichem Pharmaceutical au Zimbabwe, « les avantages de cet accord dépassent la production même du saquinavir. En ce sens qu’ils se traduisent par une amélioration de l’ensemble de notre système de santé au niveau technique et en termes de qualité. Sans cette initiative de Roche, nos concitoyens infectés par le VIH n’auraient tout simplement pas accès aux médicaments dont ils ont tant besoin ».

Près de 26 millions de femmes, d’hommes et d’enfants vivent aujourd’hui avec le virus du SIDA en Afrique subsaharienne. Ils représentent 60% du total des malades dans le monde… alors que cette partie du continent noir ne regroupe que 10% de la population mondiale.

  • Source : Roche, 29 mai 2007

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