Nouvel an : le « vrai/faux » sexo !
28 décembre 2018
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Sujet de discussion favori entre amis, le sexe a de grandes chances de s’inviter le soir du réveillon. Idées reçues, clichés… voici un petit test pour évaluer vos connaissances sous la couette !
« Pas ce soir, j’ai mal à la tête », prétexte ou vérité ?
Selon l’anesthésiste Timothy Houle (Massachusetts General Hospital, Boston), le mal de crâne serait parfois le signe neurologique d’un désir sexuel. En effet, la migraine est caractérisée par un taux faible de sérotonine. Un déficit associé à l’excitation sexuelle. D’ailleurs, selon une étude publiée en 2001 par le Collège de médecine de Houston (Texas), 47% des femmes migraineuses avant un rapport voyaient leur douleur disparaître après l’orgasme. En attendant, certaines migraines restent absolument incompatibles avec l’énergie sexuelle. Et une question subsiste… quid des hommes ?
La jouissance et l’éjaculation, est-ce la même chose ?
L’éjaculation survient au moment où le plaisir est à son paroxysme lors du coït. Mécanique, elle est « l’expression d’une libération physiologique (…) », explique Catherine Blanc dans le livre La sexualité décomplexée. « La fabrication hormonale qui accompagne l’éjaculation en fait une source de satisfaction et d’apaisement ». La jouissance, elle, traduit plus « la liberté que nous nous accordons, ou pas, de ressentir nos émotions, sur notre capacité à nous accepter et à nous montrer tels que nous sommes ».
Le sentiment amoureux augmente l’intensité de l’orgasme ?
Selon des scientifiques du College Dartmouth de Hanover (Etats-Unis), « plus le sentiment amoureux est profond et plus l’orgasme est intense ». Par scanner, les chercheurs ont ainsi pu repérer une zone du cerveau, l’insula, formant un pont entre la zone du sentiment amoureux et celle l’intensité de l’orgasme. Cette dernière s’allumait lorsqu’un amoureux voyait une photo de son conjoint après un orgasme. Autre point, « la fréquence des orgasmes est liée à la satisfaction de la vie en couple, et la fréquence des rapports sexuels avec le conjoint est inversement liée à la fréquence de la masturbation ».
Faire l’amour dans un ascenceur, vraiment excitant ?
Le lit, le canapé… plus très excitant comme lieu d’ébat ? Dans la liste des lieux qui riment avec prise de risque, l’ascenceur est l’espace clos par excellence où le temps vous est compté. La tension nerveuse voire la peur et le goût pour l’interdit déclenchent dans le corps une excitation intense. La dopamine, hormone cérébrale qui agit comme carburateur de vos gestes, est fortement sécrétée. Par ailleurs, les potentiels allers-retours d’étages en étages marquent aussi des escales dans l’ascencion du plaisir.
Danser, un premier pas pour aller plus loin… ?
L’exercice physique active le système nerveux sympathique, un mécanisme qui accroît l’irrigation sanguine au niveau du vagin et du pénis. Rythmée, fusionnelle… la danse augmente la fréquence du cœur et la pression artérielle. Ajoutez à cela un zeste de sensualité, des mouvements synchrones, un regard prometteur et un lâcher-prise total, alors vous envoyez des signaux clairs de désir. Et de façon subtile, l’énergie qui se dégage de votre corps et de celui de votre partenaire peut vous donner quelques idées de l’alchimie sous la couette…
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Source : « La sexualité décomplexée », Catherine Blanc, Edition Flammarion, 18 euros, 253 pages, février 2015 - Sexe & Cerveau, et si tout se passait dans la tête, Sébastien Bohler, Edition Aubanel Sciences, 29 euros, 223 pages
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Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet