











Il est bien évident que les capacités de récupération après une nuit blanche, varient d’un individu à un autre. Elles sont en fait, fonction de nombreux paramètres. L’âge, la qualité de sommeil durant les nuits précédentes ou encore les besoins personnels en sommeil en font partie.
Les spécialistes s’accordent à dire que pour être de la meilleure qualité possible, le sommeil doit respecter le rythme circadien. Car notre organisme produit des hormones qui interviennent dans le déclenchement du sommeil. A l’image par exemple de la mélatonine, produite essentiellement en fin de journée et le soir. Celle-ci par conséquent, nous aide à trouver le sommeil lorsque l’obscurité survient.
C’est pourquoi après une nuit blanche, il est souvent bien difficile de trouver un sommeil de qualité au petit matin. L’idéal reste donc de s’accorder une courte sieste (30 minutes) pour compenser (un peu) la dette de sommeil. Mais la meilleure récupération sera surtout liée à un coucher précoce le soir suivant.
Surtout, l’erreur à ne pas commettre est de prolonger la sieste. Le risque est alors d’interférer sur la qualité du sommeil de la nuit suivante. Et de conserver une « dette » conséquente.
Source : Interview du Pr Yves Dauvilliers (CHU Montpellier), 6 septembre 2011
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