











« Nous savions que les femmes étaient plus enclines que les hommes à participer à ce genre d’étude centrée sur la relation entre la nutrition et la santé », nous explique le Pr Serge Hercberg (hôpital Avicenne – Paris), coordonateur de ce programme.
Cette sur-représentation féminine peut-elle à terme entraîner un problème de représentativité ? « Absolument pas puisque nous avons des outils pour pondérer les résultats », nous rassure-t-il. Néanmoins, il prend également soin d’ajouter que « nous aimerions enrôler davantage d’hommes ».
Et pour cause. Si pour l’heure 60% des Nutrinautes ont recommandé à un proche ou un ami de participer à l’étude, il semble que ce soit des femmes qui « parlent » aux femmes ! « Effectivement, elles ne parviennent pas à convaincre leur mari, leur compagnon, leur père ou leur fils. Pas plus que nous, d’ailleurs ».
Différentes opérations sont prévues ces prochains jours, pour y remédier. « Plusieurs grandes entreprises relaient en interne notre appel au volontariat. C’est également le cas de nombreux organismes et fondations », précise le Pr Hercberg.
Il tient surtout à rassurer les hommes qui n’osent pas franchir le pas : « Cette étude est totalement anonyme. Nous ne surveillons donc pas les Nutrinautes. L’objectif rappelons-le, est d’étudier les comportements alimentaires et leurs déterminants , afin d’en savoir davantage sur les relations entre nutrition et santé. Par ailleurs, la participation n’est pas consommatrice de temps. Après l’inscription qui peut prendre il est vrai 2 heures éventuellement réparties sur 3 semaines, 15 à 20 minutes par mois suffisent ensuite pour répondre aux questionnaires. Pas plus ». Convaincus ? Alors pour participer à l’aventure, rendez-vous sur www.etude-nutrinet-sante.fr.
Source : Interview de Serge Hercberg, 3 mai 2011
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