Nutrition : des logos testés en supermarchés
16 septembre 2016
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Pas toujours facile de bien se nourrir. En effet, pour faire les choix alimentaires en tenant compte de nos besoins nutritionnels, nous trouvons finalement peu d’informations claires sur les packagings. C’est pourquoi, à partir du 26 septembre, le ministère en charge de la Santé lance une expérimentation afin d’évaluer de nouveaux systèmes d’étiquetage.
Valeur énergétique, teneurs en matières grasses ou en sel, un logo nutritionnel est un graphisme destiné à informer le consommateur d’un coup d’œil, sur la qualité nutritionnelle du produit.
Dans le cadre de la loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016, le ministère de la Santé va ainsi – dès le 26 septembre – lancer l’évaluation comparative des 4 systèmes d’étiquetage nutritionnel simplifié. Et ce dans 60 supermarchés situés dans 4 régions de France (Hauts de France, Haute Normandie, Région Lyonnaise et Région Parisienne).
Ainsi, 4 systèmes sont en lice :
Le Nutri-Score : Un système à cinq couleurs répartissant les produits en cinq catégories (A-B-C-D-E), élaborées sur la base d’un score caractérisant la qualité nutritionnelle du produit. « A » étant la meilleure note et « E » la plus mauvaise.
Le repère alimentaire « Sens » : Un système à quatre couleurs comportant une indication sur la fréquence de consommation recommandée.
Le Nutri Repère, qui présente clairement les apports de l’aliment
Le Nutri couleurs : un système mis en œuvre au Royaume-Uni depuis plusieurs années, qui renseigne sur les apports nutritionnels en énergie, sucre, sel, matières grasses et acides gras saturés.
Pour l’évaluation, quatre rayons seront concernés : traiteur frais, viennoiserie industrielle, pain et pâtisseries industrielles, plats cuisinés en conserve.
Tout au long de l’expérimentation, des enquêtes qualitatives seront menées par le CREDOC dans les magasins et auprès des consommateurs. Les résultats sont attendus en décembre 2016. Un seul système d’information nutritionnelle sera ainsi recommandé par les pouvoirs publics, après avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).
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Source : Direction générale de la Santé, 16 septembre 2016
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Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon