O pollen, dis-moi si tu es allergisant !

26 avril 2004

Certains pollens sont inoffensifs, tandis que d’autres provoquent des allergies. Pour entraîner des symptômes allergiques, il est indispensable que les grains de pollens arrivent sur les muqueuses. Seules les plantes dites anémophiles, c’est-à-dire celles dont la pollinisation est effectuée par le vent, possèdent des grains de pollens allergisants. A l’inverse les plantes entomophiles – celles dont la pollinisation est assurée par les insectes – ne présentent aucun risque.

Pour vous y retrouver, voici un rapide survol des espèces susceptibles de poser des problèmes aux allergiques :

  • Le pollen du bouleau, très allergisant sur les trois-quarts nord de la France, mais très peu au sud d’une ligne de Bordeaux à Grenoble ;
  • Les pollens du cyprès et du thuya possèdent un potentiel allergisant plus important dans le quart sud-est de la France que dans les autres régions ;
  • Les pollens des pariétaires, qui appartiennent à la famille des urticacées comme les orties et sont présentes surtout dans le Sud du pays, sont extrêmement allergisants. Il s’agit de plantes herbacées qui poussent sur les rochers ou les murs. Elles sont également appelées casse-pierre ou perce-muraille ;
  • Le pollen d’ambroisie, que l’on retrouve dans la région lyonnaise et sur un axe Nevers-Montélimar, représente un véritable fléau pendant sa période de dissémination, du 15 août au 15septembre ;
  • Enfin celui du pin, très largement diffusé dans de nombreuses régions, n’a aucun potentiel allergisant.
  • Source : European Association for the Study of the Liver (EASL), 14-18 avril 2004, Berlin - Photo : (c) Echosens

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