Obésité et génétique : le sport en renfort

09 novembre 2011

Certes il existe des prédispositions génétiques à l’obésité. Mais selon un travail britannique, le fait de pratiquer de façon régulière une activité sportive, permettrait de diminuer l’influence génétique dans la prise de poids. Un constat pour le moins encourageant !

Des chercheurs du Centre de recherche en épidémiologie de Cambridge se sont notamment intéressés à une population porteuse d’un gène de prédisposition à l’obésité : le FTO (Fat mass and Obesity-associated). Les scientifiques ont analysé 45 études réalisées sur le sujet et portant sur un total de 218 000 adultes.

Dans un premier temps, ils ont confirmé l’implication de ce gène dans la prise de poids. D’après le résultat de leurs travaux comprenant des patients porteurs de FTO et des sujets « contrôle », ce gène augmenterait en effet de 23% le risque d’obésité.

Dans un second temps, ils ont confirmé les effets bénéfiques de l’exercice physique. Le fait de se bouger diminuerait l’influence du gène de 27% . « Nos résultats sont pertinents en termes de santé publique », expliquent les auteurs. « Ils contrastent avec l’hypothèse selon laquelle on ne peut rien faire contre les gènes. Or L’activité physique est bien un moyen efficace de contrôler son poids ». Même chez des patients présentant une prédisposition génétique à la prise de poids.

Les résultats de cette étude sont porteurs d’espoir. Les mesures individuelles, comme la pratique régulière d’une activité physique paraissent efficaces. Il serait désormais intéressant d’évaluer l’impact d’un régime alimentaire sur cette influence génétique.

  • Source : PLoS Medicine, 1er novembre 2011

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