Obésité : les enfants aussi ont droit au sport

Se mettre au sport, ce n’est facile pour personne. Mais pour les obèses et a fortiori les enfants qui sont dans ce cas, l’exercice est encore plus difficile. Les petits et les adolescents ont souvent été découragés par une expérience désastreuse à l’école, où l’éducation physique et sportive (EPS) n’est pas du tout adaptée à leur cas particulier. Pourtant, pour eux comme pour tout un chacun la pratique régulière d’une activité physique ne peut être que bénéfique. Il suffit de prendre quelques précautions pour bien l’adapter à chacun.

Pour un enfant qui souffre d’obésité, chaque mouvement présente davantage de difficulté que pour un autre. Pour l’essentiel bien sûr, en raison de la surcharge pondérale. Et comme ils ont souvent honte de leur corps, leur élan vers le sport s’en trouve freiné. Pour aider l’enfant à retrouver le goût d’une activité physique, ces quelques recommandations peuvent faire la différence :

• Emmenez-le chez votre médecin traitant. Il le dirigera vers un médecin du sport. Celui-ci pourra évaluer les risques cardio-vasculaires et locomoteurs qu’il encoure éventuellement, et son degré d’aptitude physique ;

• Ne le forcez jamais à s’inscrire dans un club de sport que vous auriez choisi au préalable. Votre choix n’est pas forcément le sien ! Envisagez plutôt, en accord avec lui et en fonction des conseils du médecin, le choix d’un sport qui lui convienne. Préférez les activités à faible risque traumatique comme les sports d’endurance, la natation ou le cyclisme.

• Pour que votre enfant ne se décourage pas trop vite, allez-y progressivement. Adaptez l’activité à son rythme, et favorisez la composante ludique de la pratique sportive. Pour réconcilier l’enfant avec son corps, évitez de trop mettre en avant la performance ;

• Enfin, faites en sorte que votre enfant soit suivi régulièrement par un médecin.

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  Source : Comité départemental olympique et sportif de l’Ain, 8 juin 2010, CHU d’Angers, 8 avril 2010.