Obésité: un régime et votre coeur ira mieux…

13 février 2002

Chez des patientes obèses et ménopausées, une perte de poids d’environ 15% réduirait de 32% la concentration plasmatique en PcR, la protéine C réactive. Laquelle est un marqueur de l’inflammation vasculaire, dont le taux augmente quand les artères sont atteintes par l’athérosclérose. Les femmes dont le taux de PcR est très élevé présentent ainsi un risque cardio-vasculaire multiplié par 5 et un risque d’infarctus ou d’attaque cérébrale multiplié par 7.

Or le contrôle pondéral a un impact positif sur ce marqueur de l’inflammation. Il permet donc la réduction du risque cardiovasculaire. Une étude menée par André Tchernof, du laboratoire d’endocrinologie de Québec, vient de le confirmer. Celle-ci portait sur 61 femmes ménopausées de 56 ans dont l’indice de masse corporelle était supérieur à 30. Soit le seuil de l’obésité clinique.

En quatorze mois, toutes ont perdu en moyenne 15 kg. Les concentrations plasmatiques en PcR ont ainsi diminué de 32,3%. Pour André Tchernof, « il semble que la perte de graisse soit le meilleur marqueur prédictif des modifications de la concentration en PcR ».

  • Source : American Heart Association, 4 février 2002

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