Offensive meurtrière du choléra au Zimbabwe

03 décembre 2008

Alors que le pays traverse une crise politique, économique et sociale des plus graves, la population locale est en butte depuis l’été, à une flambée de choléra particulièrement meurtrière.

D’après l’OMS au 2 décembre, 11 735 personnes avaient déjà été infectées. Alors que le pays a officiellement enregistré 484 décès, le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), lui, dévoilait ce matin le chiffre de 565 morts.

Harare, Chegutu, Mvuma… aucune région n’est épargnée. Cette situation pourtant, ne doit rien au hasard. « L’absence ou le manque d’eau propre, les carences en matière de systèmes d’assainissement et un milieu peu salubre en général, sont les principaux facteurs de propagation de la maladie » rappelle en effet l’OMS. Or le Zimbabwe est un pays exsangue où règne la pénurie.

Pour des populations dénutries et affaiblies comme celle-ci, le choléra est une maladie diarrhéique extrêmement dangereuse. En revanche pour des organismes en bonne santé, elle ne représente pas un risque vital réel, sous réserve bien sûr d’un traitement approprié. Rappelons toutefois, que le choléra est une maladie en pleine expansion : En 2006, le nombre de cas signalés à l’OMS a augmenté pour rejoindre celui de la fin des années 90 (236 896 cas dont 6 311 mortels). Ces chiffres sont impressionnants mais de l’aveu de l’Organisation, « la charge réelle de la maladie est très sous-estimée »…

  • Source : OMS, 2 décembre 2008, Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), 3 décembre 2008

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